Rencontre avec Bruno Heitz, auteur-illustrateur à la Médiathèque de Penhars, Jeudi 5 juin 2014

Les élèves de 5e 2 et 6e 5, accompagnés de leurs enseignante de Lettres Modernes, Mmes Fines et Carluer, ont rencontré l’auteur illustrateur Bruno heitz à la médiathèque de Penhars le jeudi 5 juin de 13h30 à 15h et de 15h à 16h30, dans le cadre d’un projet lecture mené sur l’année scolaire (16 titres à lire, dont « les Perdrix » de Bruno Heitz).

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Article rédigé par les élèves :
Secrétaires : Chafia Moustoifa, Nell Clavaud et Morgane Zouaoui 5ème2
Reporters photos : Donatien Letendre et Hugo N’Guyen 5ème2

Bruno Heitz invente des histoires et les illustre. Parfois il reprend des histoires qui existent déjà. Les histoires lui viennent petit bout par petit bout, et traitent de la vie quotidienne. Il utilise la technique de l’aquarelle, à cause de la transparence que cela permet, la technique du tampon, de la gravure sur linoleum. Il nous explique aussi certains mots techniques comme les phylactères (les bulles) ou la pyrogravure.

Devant nous, il trace des dessins qui semblent prendre vie et invente aussitôt l’histoire qui va avec. Il nous offrira ses croquis à la fin de la rencontre.

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Il nous parle de son parcours aussi, il n’a jamais appris à dessiner, il n’a pas fait d’études d’art, il s’est installé seul à 18 ans et a commencé à vivre de ses dessins à 25 ans.

Il a participé à environ 150 livres jusqu’ici, dessin, illustrations, ou textes… 5 par an en moyenne.

L’un de ses ouvrages les plus connus est l’Histoire de France en Bande dessinée, en collaboration avec Dominique Joly. Bruno Heitz nous explique qu’il est parfois difficile de dessiner pour un auteur, il faut souvent tout recommencer. Dominique Joly par exemple lui transmet des faits historiques et il doit en faire quelque chose de drôle.

Le livre des Perdrix, que nous avons étudié en classe était une commande. Il avait droit à 30 pages et seulement 3 couleurs pour illustrer ce fabliau du Moyen Age. Ce travail lui a plu parce qu’il aime particulièrement la période du Moyen Age. Il est parfois amené à changer le texte pour le rendre plus adapté à des enfants, dans les Perdrix par exemple, il a remplacé « couilles » par la menace de« couper les oreilles », c’était plus décent.

Cette rencontre était intéressante et nous a permis de comprendre ce qu’est le métier d’un illustrateur auteur. Nous avons affiché les dessins qu’il nous a offerts dans notre salle de français.